Après Thierry Ardisson puis Guillaume Durand, c’est Laurent Baffie qui invite chaque semaine à sa table ses invités sur Paris Première dans 17ème sans ascenseur.
Mais contrairement à ses prédécesseurs, Laurent Baffie ne reçoit pas chez lui, mais dans une annexe de la célèbre boîte parisienne Les bains douches.
Ardisson et Durant, c’est le côté BCBG, BoBo parisien, chez Baffie c’est autre chose. Certes l’appartement est sympathique et plutôt luxueux mais son hôte reste fidèle à lui-même. Le meilleur exemple est sa « réceptionniste » qui est assez vulgaire (d’ailleurs est-ce vraiment une femme ?) et qui s’habille avec peu de tissu.
Quant à Laurent Baffie, il se lâche avec ses invités n’hésitant pas à les provoquer avec quelques obscénités. Il ne met pas de limite et peut alterner bon goût, finesse et écoute, avec vulgarité et moqueries (et je reste poli). Mais c’est ce qui fait son charme.
La bonne idée c’est aussi de faire appel à des cuisiniers connus pour faire le repas. Ils sont à la fois cuistot et invité et c’est un vrai plus.
Car même si on n’a retenu que les coups d’éclats (notamment Jean-Marie Bigard qui arrose Geneviève de Fontenay de vin ou Christophe Hondelatte qui s’en prend à Dave), l’émission se passe dans une certaine sérénité ponctuée de belles confessions et de pas mal d’éclats de rire.
Le concept fonctionne donc, comme les autres saisons, parfaitement bien. Mais Laurent Baffie a su lui apporter une certaine folie et repousser certaines limites. On prend donc beaucoup de plaisir à monter chaque semaine au 17ème sans ascenseur.