S05E79 / La question du 16/03 : Pascale Clark et la carte de presse

Pascale Clark s’est vue priver de sa carte de presse, comment est-elle attribuée et à quoi sert-elle ?

Pascale Clark a annoncé lundi soir qu’elle n’avait pas obtenu le renouvellement de sa carte de presse qu’elle avait depuis 30 ans. En soutien à sa collègue, Patrick Cohen a découpé la sienne le lendemain matin. Un geste un peu déplacé puisqu’il a eu lieu le jour de la mort de 10 personnes sur le tournage de Dropped. Pour l’anecdote Patrick Cohen a découpé sa carte de l’année dernière, il recevra en effet la nouvelle au cours de ce mois.

La carte de presse est un précieux sésame attribué sous certaines conditions : justifier que le journalisme est son « occupation principale et régulière », prouver son travail dans une entreprise de presse et que « l’essentiel de ses ressources » provient du journalisme.

Une commission examine le dossier de chaque prétendant. Pascale Clark n’a donc pas obtenu sa carte car elle a un statut d’intermittente du spectacle (qui n’est pas compatible avec le statut de journaliste). Autres arguments selon la commission, son émission de France Inter A’live lancée en septembre n’est pas une émission journalistique et Pascale Clark y est d’avantage animatrice que journaliste contrairement à sa précédente émission Comme on nous parle.

Rappelons que l’équipe du Petit journal s’était vue refuser sa carte de presse car la commission avait jugé que c’était une émission de divertissement.

Pascale Clark pourra toujours faire appel de la décision de la commission, un appel qui sera étudié dans minimum 2 ans.

Cette année l’animatrice de France Inter ne pourra donc pas profiter des avantages qu’offrent la carte de presse, à savoir un accès facilité à différentes accréditations (sportives ou culturelles) mais aussi à un abattement fiscal.

Quoi qu’il en soit chaque année les compteurs sont remis à zéro, Pascal Clark pourra donc à nouveau demander sa carte de presse pour l’année 2016.

Personnellement je n’ai pas obtenu le renouvellement de ma carte vitale et j’en ai pas parlé à la radio. Je dis ça, je dis rien.